Perles d’eau douce
Je les porte en collier
Perles d’eau douce
Rubis flamboyants
Améthystes changeantes
Transparentes topazes
Toutes précieuses
Irremplaçables
Mes amitiés
Quand l’amour engloutit
Qu’il paralyse l’appétit
L’amitié repêche
Recoud le cœur
Récupère ses morceaux
Et tisse des heures qui goûtent bon
Le saucisson sec
Un rouge de l’ancien monde
Et le gâteau basque
Si l’amour enfièvre le corps
Emballe le cœur
Et enivre la tête
Sa sœur l’amitié
Accorde équilibre
Santé
Folles nuits à libérer
Dévoiler
Et rire
Sans masque
Essuyer une larme
Frotter un dos
Ça ira
Tu verras
C’est déjà bien
Dire je suis là
Puis être là
Sous tous les ciels
C’est encore mieux
Mais partager la liesse
La réussite
Sourire à la caresse du soleil
Qui jaillit du chemin voisin
Accueillir la lumière de l’autre
La nourrir
Sans y trouver ombrage
C’est l’amitié
Perles d’eau douce
Rubis flamboyants
Portée par votre brillance
J’avance
Parée
Rassurée
En votre essence
Confortable
Sous votre halo
Amis
Pouls de ma vie
Améthystes changeantes
Transparentes topazes
Je vous enrubanne
Et garde au frais
Impatiente
Des montagnes de bulles
Pour consoler
Le temps d’une éclaircie dans la cour
Un chagrin d’autoroute
Puis entonner
La beauté
Touchante
Si simple
De nos mailles emmêlées
***
« Lorsque la chance nous sourit, nous rencontrons des amis; lorsqu’elle est contre nous, une jolie femme. » Proverbe chinois
Tissés serrés et mailles solides!! J’abonde…
Zaz xx
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Le rouge de l’ancien monde et le reste du menu….. j’espère que t’as reconnu… xx
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Plus qu’une soeur et un frère : un ami.
Mon meilleur, l’avoir assisté jusqu’à la mort.
Deux mois de pur bonheur.
Un frigidaire de Bleue, un frigidaire de Molle.
Quelques joints de tabac de course pour l’appétit
et quelques joints de branche joyeuse pour oublier la victoire du cancer.
Son départ confirmât cette triste règle d’exception : je ne détiens plus de meilleur ami …
Beaux pieds, beaux jelly beans …
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J’oubliais … encore quel beau texte chère insomniaque !
Beaucoup de mes amis sont venus des nuages
Avec soleil et pluie comme simples bagages
Ils ont fait la saison des amitiés sincères
La plus belle saison des quatre de la terre
Ils ont cette douceur des plus beaux paysages
Et la fidélité des oiseaux de passage
Dans leur coeur est gravé une infinie tendresse
Mais parfois dans leurs yeux se glisse la tristesse
Alors ils viennent se chauffer chez moi
Et toi aussi tu viendras
Tu pourras repartir au fin fond des nuages
Et de nouveau sourire à bien d’autres visages
Donner autour de toi un peu de ta tendresse
Lorsqu’un autre voudra te cacher sa tristesse
Comme l’ on ne sait pas ce que la vie nous donne
Il se peut qu’à mon tour je ne sois plus personne
S’il me reste un ami qui vraiment me comprenne
J’oublierai à la fois mes larmes et mes peines
Alors peut-être je viendrai chez toi
Chauffer mon coeur à ton bois
L’amitié Françoise Hardy 1965
Paroles : Jean Max Rivière.
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C’est magnifique ce texte, je ne le connaissais pas.
Merci Bozappa.
Et mes sympathies pour votre meilleur ami…je peux imaginer le vide ressenti depuis…
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Merci Z’êtes bien gentille .Il me reste à reprendre le collier …
PS : Ce texte est aussi une excellente chanson de Françoise Hardy.
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Je n’arrive pas a trouver un mot, une phrase, une replique qui se veut aussi belle que Je les porte en collier. I have not a thing to add which sustains your writing. Only thoughts strung with admiration. Blurred visions of words I can’t find. This is a gem. You are a gem. X
lissa
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Thank you sweet friend.
Much love.
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C’est tellement vrai que je vais de ce pas me peindre en rouge les ongles d’orteils!
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J’attends la photo sur FB…
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Je ne suis pas sûr de la couleur : http://bit.ly/r5nvM9
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Aaah Oliiiivieeer!
Man, ça s’invente pas des gars comme toi…
Contorsionnée de rire….ne change jamais…
🙂
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Non Jef t’es pas tout seul…
C’est bien connu, 40 orteils valent mieux que 10.
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Viens il me reste trois sous
on va aller se les boire…
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Écrire en époilant le zappa qui pousse sur mon menton.
Écrire quelque chose de contraire aux caractère carré.
Écrire l’impuissance de tout saisir ce qui m’est satellite.
Écrire le pétillement de sa liberté.
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Sentir chanter un concert unique.
Sentir le trouble de certains temps.
Sentir l’incertain du parfum derrière l’oreille.
Sentir son feu à chaque jour.
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Lire pour se situer.
Lire le cul d’un sac de tchippes.
Lire d’intuition.
Lire les perles d’eaux douces de cette douce insomniaque.
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Z’êtes un prince Bozappa, merci.
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c’est triste un peu. ou alors c’est moi.
mais c’est beau; les deux.
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