Quand les masques seront tombés
Tous les baisers engloutis
Les rendez-vous consumés
Après la houle des grandes marées
La fatigue des corps
La brumaille du cœur
Quand les alcools ne saouleront plus
Que nos yeux seront secs
Les poings relâchés
La gorge desserrée
Après le fracas des je t’aime
L’abîme grisant des pour toujours
Quand tous les personnages
Du guignol au chevalier
De l’orgueilleuse à l’éplorée
Auront tiré leur révérence
Quitté la scène épuisés
Et tourné les talons
Quand le passage routinier des saisons
La morsure du vent
Le parfum des lilas
Auront forgé des sillons en nos chairs
Que tous nos faux-pas
N’auront rien ralenti à la course du soleil
Il ne nous restera chaque matin
Au lever du rideau
Au moment d’ouvrir les yeux
Que l’euphorique
Abondante aventure
D’être soi
***
…juste soi ! xx
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Il est magnifique ce poème Catherine. Je l’ai imprimé pour le relire parfois car il me fait du bien. Merci xxxx
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Merci à toi belle enfant, c’est ton commentaire qui me fait du bien. xx
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Merci de nous donner de tes nouvelles si bellement exprimées et bonne route vers « l’euphorique, abondante aventure d’être soi ». Grosses bises
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Magnifique, ton texte ! Merci de le partager…
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Choyée je suis de t’avoir comme lectrice. Merci à toi Chrystel.
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