Oui mais comment ?
Comment dire pardon
S’excuser à un cœur blessé
À de beaux yeux verts
Mouillés
Qui interrogent les miens
Alors que nos larmes ont déjà arrosé naissances
Deuils
Et sacrements
Comment économiser la vérité
Quand son visage est celui d’une épée
Et son message tranche à jamais
Ce pont de chair et de sang
Entre nos corps fatigués
Comment accepter
Une promesse brisée
Et souffler ce nuage
Aux odeurs de trahison
Promesse rompue envers toi
Pour mieux honorer cette autre là
Promesse de moi à moi
Quand je tremble de l’intérieur
Que le vent m’arrache à toute chaleur
Que la route est laide
Et les nuits tristes
Même transie
Seule
J’ai juré que la Peur jamais ne me guiderait
Là où je vais
Ne pas la suivre
Même si je la flaire à mes côtés
Comment dire courage
A ces petites jambes
Qui avancent sur un sentier moins connu
Un pas à la fois
C’est comme ça
Avec vos mains dans les miennes
On y arrivera
Et merci
Comment le dire
À tous ces bras tendus
À ces oreilles et ces esprits
Grands ouverts
Rassurants
Voyez comme vous m’avez bien nourrie
Aujourd’hui je souris
Oui
Mais
Comment dire pardon
À travers tout ce chagrin
Alors qu’il n’y a que le bonheur
Qui sait pardonner
Mon chemin a fait dévier le tien
Ma vérité a bousculé la tienne
Mille pardons
Mais
Ma flamme s’éteindra en même temps que mon corps
Pas avant
***
« Il y a des moments dans la vie – rares, je vous le concède, – où il faut avoir raison. » Françoise Sagan.
Tes mots remplis de doute m’ont touchée…ton point final a fait mes épaules se redresser ! Tu écris vraiment bien Catherine !
Nathalie
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Merci Nathalie,
ça me touche vraiment de savoir que tu me lis. Et que tu apprécies. Parce que oui, je doute, je doute, je doute….
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Apparemment, Nathalie est le prénom le plus commun au monde ! Va falloir que j’entreprenne des démarches auprès de l’Etat civil ! 😉
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moi, j’y vais de la minuscule….j’veux me démarquer !!!!!!
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Crois-moi, mon commentaire est minuscule à comparer à tout ce que je t’ai »dit » en te lisant 😉
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J’espère que ceux que tu as blessés savent à quel point tu les aimes. Je le sens à te lire. Souhaitons-leur un coeur ouvert au pardon et un esprit qui accueillera bientôt la lumière…
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Merci Lizzie-poo, c’est ce que je nous souhaite à tous.
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Très touchant texte. Tes mots vibrent des émotions ressenties et je les ai reçus en plein thorax. Je les accueille en souhaitant t’en libérer pour ensuite te voir danser au soleil de l’été. Et des enfants font la ronde autour de toi.
Je t’embrasse
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Merci Mère.
(Peux-tu garder en fin de semaine…??)
😉
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Depuis une semaine je te lis et te relis et je ne me souviens pas d’un texte m’ayant laisse a ce point sans mot.
On sent tres bien toute ton inquietude et c’est surement ce qui me vole mes mots.
Dans le fond je t’ecris seulement pour que tu sache que je t’ai lu.
Merci d’avoir partager avec nous.
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Oh merci Gabriel… faut croire que je deviens accro à tes gentils commentaires. Celui-ci me touche particulièrement,
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Quel texte magnifique !
Quel aplomb ce pardon !
Mais le temps qu’il faut à pardonner n’est pas un temps perdu.
Il muscle le coeur et affine le si beau de la Vie.
Entre, ami.
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Le temps qu’il faut à pardonner n’est pas un temps perdu…
Z’avez pas idée du grand bien que me fait cette petite phrase, Bozappa.
Mille mercis.
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Au coin du chemin public, sur la limite de la pelouse, pousse une belle talle de fraisiers sauvages qui achèvent de fleurir et forment leurs fruits. Je l’évite soigneusement au moment de la tonte, et je pense à toi et à ton talent à chaque fois.
Voici que demain matin dans la rosée, je ramasserai le tout premier fruit tout rouge de ses sucres, justement alors que tu viens de nous donner ton plus beau texte, tellement humain, sensible, vrai, universel.
Et je ferai le lien entre ce que nous sommes et ce que la nature nous offre pour compenser!
Il n’y a que toi Catouchkarissima, pour nous emporter ainsi. Merci
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Bon matin, j’en ai bouffé six en tout. Bonne journée!
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Monsieur Émile,
vous me chavirez à tout coup.
Merci.
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