2012

Amis blogueurs
Amis lecteurs
Amis tout court
Tout partout
Dans mes nuits
Et dans mes jours
 
Au tournant de la nouvelle année
Je vous envoie des clins d’œil dans une file d’attente
Des lanternes dans la tempête
Des « patience… » dans le brouillard
Des sourires en pleine panne
Des biscuits au coin du feu
Un air de guitare au déjeuner
Une sonate de piano au coucher
Et de la gratitude plein les poches
 
 
Je vous sais là
Je vous devine parfois
Curieuse
Craintive aussi
À ouvrir les rideaux de ma chambre
Puis dévoiler
Quelques-unes de mes ombres danser
Quelques-uns de mes rêves s’exprimer
 
Craintive
Mais toujours résolue
À livrer le meilleur de moi
Même si cela veut dire
Parfois
Qu’il faut apprivoiser le pire
 
Un énorme merci qui goûte le gingembre
À vous
Amis lecteurs
Amis blogueurs
Amis hamsters
Amis tout court
 
Et Bonne Année, là!

11 réflexions sur “2012

  1. dans tout le maelstrom des nébuleuses qui habitent le temps présent
    le temps sans temps le temps temps temps
    chacun fait sa trace
    chacun crie sa voie
    la voix crie la voie
    dans l ‘espoir de s’encrer dans une réalité
    au delà du réel
    tu es je je suis tu
    je saisis ce que tu exprime
    est ce que tout ne demeure qu’un cri sourd dans la nuit sans fin
    juste toi juste moi juste nous
    essayant de ne jamais mourrir

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  2. Merci, ô maitresse de la prose nocturne!

    Mais on retombe dans le dilemme de départ : doit-on te souhaiter des nuits blanches pour avoir le bonheur de te lire, ou des nuits réparatrices mais muettes? Bah, je vais juste te souhaiter des nuits. Et quelques siècles.

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  3. « Hummmm… c’est un cas hermétique Holmes. Une chatte y perdrait ses petits et son conjoint ».

    « Pas du tout Watson, c’est clair comme du crystal ».

    « Mais Cher Loque, qui pourrait… les pots sont hermétiquement fermés… Comment donc… ? »

    Holmes leva la main pour cueillir le silence.

    « Watson, Watson Watson… préparez-moi une petite ligne de farine puis laissez-moi vous expliquer… »

    « Sssssniffffffffff…. aaaaaaaaahhhhhuuummmm….  »

    Holmes relève la tête:

    « Regardez bien Watson. Troisième pot à droite. N’y voyez-vous rien de spécial ? »

    Watson, le sourcil en circonflexe:

    « Humm, non. Je vois des biscuits, comme dans les autres pots… »

    Holmes pointe le pot avec sa pipe.

    « Un biscuit dominant, oui. Un biscuit Alpha, Watson. Comparez-le aux autres. Regardez bien. De gros yeux globuleux, les boutons du corps plus épais, plus nombreux, jusqu’aux pieds. Des signes qui ne trompent pas. Regardez la place qu’il occupe dans le pot; devant tous les autres, leur obstruant la vue. Les autres dont on voit à peine les formes d’ailleurs. Sont-ils encore complets derrière ? Je ne serais pas surpris qu’un examen minutieux du troisième pot nous apprenne que Biscuit Alpha a fait du dommage, quelques bris de membres peut-être… Ça suinte l’avidité névrotique tout ça.

    Et puis regardez bien Watson, regardez, contrairement aux autres, vers où se dirige son regard… »

    « …la caméra Cher Loque ? »

     » Le blessé Watson ! Biscuit Alpha zoom le biscuit à qui il manque un pied !!! »

    Watson bée de la bouche:

     » Caramba Holmes ! Mais vous avez raison ! On dirait que ses globuleux fixent la blessure. Vous croyez qu’il y a un lien ? Mais comment aurait-il pu, enfermé dans son pot… ? »

     » Faites-moi une autre ligne de farine Watson et je vous explique.

    Sssssssssssssniiiffffffff. Aaaaaahhhhhh.

    Ça s’est passé ainsi Watson: Examinez bien Biscuit Alpha mon ami. Son corps n’est pas plus imposant que celui des autres. C’est au niveau du sucre blanc qu’il abuse. D’où l’évident constat: Biscuit Alpha a une dépendance au sucre qu’il ne peut contrôler. Maintenant, examinez bien le blessé: au bas de son corps, un motif blanc, donc de sucre, a été coupée par la morsure de l’agresseur. L’attaque a été rapide, vite comme celle d’un dépendant en manque qui salive devant la dose apaisante à venir. Regardez-le dans le pot numéro trois Watson. Même si vos notions sur le langage du corps sont limités par rapport aux miennes, vous ne pourrez pas ne pas voir l’évidence; Biscuit Alpha médite sur son crime. Biscuit Alpha regarde le résultat d’un crime qu’il aurait voulu plus complet, mais il a manqué de temps. Biscuit Alpha est le coupable ! »

     » Par Toutatis Cher Loque, mais c’est pourtant vrai ! Vous êtes incroyable ! Comment puis-je vous exprimer mon admiration ? »

    « Préparez-moi une autre ligne de cette succulente farine, mon bon Waton… »

    Merci pour votre amitié, douce complice des mots. Gardez la mienne bien au chaud. Je vous souhaite une Grandiose année 2012.

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  4. Douce insomniaque.

    Au fond du coeur, pétillent vos mots.
    Comme le sable boit l’écume.
    L’espace de longs ressacs nocturnes.

    À l’aube du jour, pétillent mes yeux.
    Chargés d’une suave salinité.
    Le long de l’âme, plage de l’Esprit.

    Au fond de mon coeur, pétille un petit led bleu.
    Comme un phare suit la systole.
    L’instant d’un abandon, dans vos lignes, cadencé.

    Douce insomniaque, toujours vos mots.
    Et que 2012 balaye les blues.

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